Biennale du design 2013 : l’agriculture et l’agroalimentaire en filigrane
C’est une évidence, les designers y pensent !
Venu en « off » pour la première fois à la Biennale internationale du design de Saint-Etienne, j’ai pu constater rapidement que pour les designers et les commissaires de ces expositions, la thématique de cette édition, « l’empathie ou l’expérience de l’autre », s’applique également aux domaines de l’agriculture en général, particulièrement dans sa dimension urbaine, au développement rural et à la question de notre nutrition.
Que l’on soit dans la prospective – plus ou moins barrée il faut l’avouer – ou le concret, les designers et les stylistes culinaires émoustillent nos papilles et écarquillent nos mirettes.
- En partenariat avec le site Pourparlers.eu et Le Mixeur @Saint-Etienne
L’empathie, c’est en quelque sorte la capacité d’une tierce personne à comprendre nos attentes, à ressentir nos désirs et nos besoins. A Saint-Etienne, pour notre plus grand bien les designers tentent de simplifier, optimiser nos tâches et nos loisirs au quotidien. En y regardant bien, ils s’introduisent également dans nos jardins, ils squattent nos balcons et s’y emparent de nos plantations…, et jusque dans nos assiettes en contrôlant nos besoins vitaux. Des gens bien urbains en somme, on vous dit !
A l’entrée de la Cité du design, sur le site principal de la biennale, La Platine accueille l’exposition Demain c’est aujourd’hui pour la quatrième fois. C’est une ferme un peu particulière qui ouvre cet espace tourné vers la prospective et les productions du futur.